Mais tout d'abord, petit flashback : Brownswood bubblers, les 11 volumes compilés par l'incontournable Gilles Peterson regorgent de nouveaux talents dont fait partie Nick Hakim, présent sur le 11ème volume avec le titre I don't know.
Et c'est donc en voulant en savoir plus sur ce chanteur que je suis tombé sur un duo qu'ils ont fait ensemble en live.
En écoutant rapidement quelques morceaux précédents de Mme Roi, j'ai détecté un potentiel dans sa voix mais les titres restaient trop tristounet et uniforme.
Je me suis donc penché sur son album sorti le 26 juin dernier et The Switch mérite qu'on s'y attarde.
La voix d'Emily King est aussi à l'aise sur un morceau (quasi) guitare-voix,
sur un air plus pop,
ou sur un morceau plus rythmé,
Quant aux textes (pardonnez ma traduction approximative), Emily nous parle de relations humaines. Dans The Animals, elle parle de quelqu'un qui visiblement l'a fait souffrir et qu'elle veut fuir le comparant à un grand méchant loup avec des grandes dents et des grosses griffes (big teeth in your face/claws like a razor blade/never again i will ever be friends/with a big bad wolf like you => un visage avec des grandes dents, des griffes comme une lame de rasoir, je ne serai plus amis avec un grand méchant loup comme toi).
Dans The Switch, elle dénonce l'ambivalence de l'autre/l'être aimé : Friends they adore you/It's never boring when you around/ great conversation/entertaining/you never let them down/but you're always tired when i get you alone/you run out of your charms when we got home and I ain't got time => nos amis t'adorent, on ne s'ennuie pas quand tu es là, des supers discussions, tu les distrais, tu ne les abandonnes jamais. Mais tu es toujours fatigué quand on est que tous les deux, tu es à cours de séduction lorsque l'on rentre à la maison et je n'ai pas le temps...le temps pour ce changement.
Un album très agréable à (ré)écouter. Alors ne switchez pas, écoutez sa majesté.
(Cliquez sur la photo pour attérir sur le site de l'artiste)
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