samedi 23 avril 2016

Smokey Joe And The Kid courent après la lune

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Smokey Joe And The Kid courent après la lune
Smokey Joe And The Kid - Running To The Moon

A ne pas confondre avec Billy The Kid , Ugly Kid Joe ou plus récemment et plus proche de leur univers B.J The Chicago Kid, Smokey Joe And The Kid sont deux Beatmakers bordelais qui viennent de sortir l'album Running To The Moon.

Dans la mouvance Chinese Man, Wax Taylor (tiens on retrouve ASM aka A State Of Mind qui ont également collaboré avec ce dernier), ce duo délivre un cocktail composé de cuivres, d'extraits de films, de samples de chanteurs/chanteuses des années 20/30, d'un soupçon de funk, le tout sur fond de Hip Hop. On secoue tout ça dans le shaker et on obtient un breuvage rétro/vintage goûtu, fruité et revigorant.

Prohibition 2 est l'exemple parfait de ce mélange : un sample d'un chanteur du début du 20 ème siècle (Maurice Chevalier ?), couplé à un accompagnement banjo/trompette/piano qui donne au titre une bonne humeur communicative. 

C'est aussi un titre très drôle grâce au texte du rappeur Yoshi : un hymne à l'alcool très loin d'être politiquement correct. Jugez-en vous par vous-même :

Chui pas connu dans la noblessemais no stress, god blessles côtelettes et les paupiettesles grosses fesses et les topless...les teufs entre potos, les belles entrecôtesautour d'verre de pinard d'un quelconque coteauj'aime prendre l'apéro tôt et vu que j'ai pas de moto boire ou conduire fallait choisir, y avait pas photo...je bois pas à outrance au bout de 30 verres chui bienau bout de la quarantaine j'ai l'accent mexicainau bout de 50 je péta le premier verre qui vient au 60 ème je te parle du complot reptilien...tu peux me trouver dans les petits barsà têter des nibars, hilare oui carchui le pire des vicelarsle lundi soir jusqu'au dimanche matinje bois pour oublier que ce monde est rempli d'immenses catins ...l'alcool te rend beau moi il m'rend beauf gars comme quand y a plus de rhum et que j'enchaîne à la vodka/pommepour la promo de l'album, le grand dino s'la donne et entame un moonwalk à faire pâlir ce pauv' Jackson...l'alcool me réchauffe à moi l'Alaskaje ne peux pas boire au travail donc je ne travaille pas



Aparté cinématographique : sur le titre précédent, Funny Guy, on reconnaît un scène mythique des Affranchis de Martin Scorsese avec Joe Pesci et Ray Liotta (même sans comprendre ce qu'il se dit, on sent l'atmosphère électrique qui s'y dégage):



C'est également sur ce morceau que les deux beatmakers ont invité le légendaire tromboniste de James Brown, Fred Wesley.

Ils ont convié d'autres artistes sur le reste de l'album comme le groupe Chill Bump et une floppé de rappeurs comme Pigeon John, Charles X et donc ASM pour ne citer que les plus connus.

Les férus de samples auront reconnus la terrible basse du Knucklehead de Grover Washington Jr sur le track Please Come Home - That's A Pretty Good Love.

Un opus à écouter ou à acheter sur :

 Running to the moon sur Bancamp  Running to the moon  Running to the moon à la Fnac  Running in the moon sur la Fnac

2 commentaires:

  1. Salut! Bravo pour l'article! Pour info y'a quelques erreurs dans le texte:
    -Les belles entrecôtes au-tour d'un verre de pinard..
    -L'alcool te rend beau moi il m'rend BEAUF gars comme..
    -Pour la promo d'l'album le gros dino s'la donne..

    Voilà pour le principal! Big Up!

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